Les pleurs et la réduction du cortisol

Savez-vous que les pleurs peuvent avoir un impact positif sur la chimie de notre cerveau ? On vous explique tout ça juste après !

Chez l’adulte, comme chez l’enfant, le cortisol, l'hormone du stress, peut atteindre des niveaux élevés en réponse aux situations stressantes. Ceci peut entrainer des troubles du sommeil, des problèmes de digestion et peuvent sur le long terme provoquer des états d’angoisses.

Mais saviez-vous que les pleurs peuvent aider à faire baisser le taux de cortisol ?

Lorsqu’un bébé pleure en réponse à des émotions fortes, cela peut constituer une forme de libération émotionnelle, notamment du stress, s’il est accompagné. Les larmes émotionnelles contiennent des protéines, des hormones et d'autres substances biochimiques qui sont liées au stress. En les éliminant, le corps peut réduire les niveaux de ces substances, y compris le cortisol.

Pleurer dans ces conditions peut activer le système nerveux parasympathique, qui est responsable de la relaxation et de la récupération après le stress. Ce système contraste avec le système nerveux sympathique, qui est responsable de la réaction au stress. L'activation du système parasympathique peut aider à calmer le corps et à réduire la production de cortisol.

De plus, les pleurs peuvent aider à réduire la tension émotionnelle. Lorsqu'un bébé exprime ses émotions à travers les pleurs et qu’il est accompagné, il peut se sentir soulagé, apaisé et moins stressé. Cela entraine une baisse des niveaux de cortisol, car son corps n'a plus besoin de maintenir une réaction de lutte ou de fuite.

C'est un cercle vertueux !

C’est entre autres, pour toutes ces raisons que l’on ne cherche surtout pas à arrêter les pleurs d’un bébé qui décharge avec la méthode Bonne Nuit Bonne Sieste. C’est aussi pourquoi nous n’avons pas peur qu’un bébé pleure.

Nous accueillons ses émotions, ses pleurs. Nous maintenons une présence claire et sereine afin que bébé puisse suivre ces processus physiologiques sans entraves mais avec soutien.